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Conclusion

 

         Je voudrais ici, maintenant, saluer l’action du Premier Ministre, saluer son courage, sa pugnacité, sa rigueur et sa ténacité sur le terrain des réformes dont notre pays a besoin. Saluer celui qui a su prendre sur lui, dans les moments les plus difficiles, pour rappeler l’ardente obligation, l’urgence et la nécessité de la Réforme. Mais je voudrais aussi saluer celui qui, depuis le premier jour, a témoigné sa confiance et son soutien à la démarche de la Gauche Moderne. Oui, je lui dis ici, en votre nom,   merci.

 

          Nous tenons ici un vrai congrès, d’un vrai parti de gauche, c’est à dire qu’avec le millier d’adhérents, qui seront bientôt plus de 1500, avec plus de 150 élus lors des dernières élections municipales, et ceux qui nous ont rejoint depuis, nous avons de vrais débats autour de nos textes, autour d’idées, de conceptions, de propositions pour l’avenir, pour le pays, pour l’Europe. Nous n’avons pas de querelles de préséance, pas de ces médiocres batailles sur des questions subalternes.

          Ceux qui ont lu les textes préparatoires de notre congrès fondateur ont compris où réside la valeur ajoutée de La Gauche Moderne : appuyés sur une solide tradition de gauche et sur une véritable volonté pragmatique de modernisation et d’adaptation aux temps nouveaux, nous faisons le lien entre le progrès économique, et les moyens nécessaire à son émergence. Sans succès économiques comment réaliser les nécessaires avancées en matière de justice sociale, et d’un autre côté, comment construire une société du succès et de la performance, sans un sentiment partagé de justice sociale ?

          La préparation de notre congrès à été l’occasion que se construise notre parti là où il n’existait pas encore. Il faut reconnaître qu’un vrai courant d’adhésions spontanées, s’est manifesté et se renforce ces derniers jours. Nous avons installé des coordinations régionales dans 20 régions, en Métropole et Outre-mer, dans 45 départements se sont constitué des fédérations départementales actives, qui dès maintenant sont sur le terrain.

Martine ou Ségolène, Ségolène ou Martine, il n’y a pas de prénom meilleur que l’autre pour perdre. Nous, nous nous reconnaissons d’abord dans des idées, et des idées qui gagnent, parce qu’elles font avancer le pays, parce qu’elles sont sur le pont, contre la crise.

         Nos idées ne cèdent pas à la démagogie de l’extrême gauche, avec ses slogans, en apparence généreux, comme l’interdiction des licenciements. Il est mortifère pour un parti de gauche, qui se voudrait responsable, de reprendre ces slogans irréfléchis, avec l’ambition de gouverner. Car c’est l’échec assuré. Et jamais une majorité de Français ne voudra tenter un échec si clairement annoncé.

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