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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 08:17
Au regard de l'actualité, chaque week-end,  nous vous présenterons les articles concernant  La Gauche Moderne et parues dans la presse nationale.


Jean- Loup Dujardin
Animateur de la Fédération 92 de la GM
Membre du Conseil Politique de la Gauche Moderne



YVES URIETA. L'ancien maire de Pau, membre de la Gauche moderne, dénonce la « gestion approximative » de la ville et parle de sécurité

«On se doit de mettre en place une vidéosurveillance à Pau»
Yves Urieta : pour l'application de la loi républicaine. (PHOTO JLD )
Yves Urieta : pour l'application de la loi républicaine. (PHOTO JLD )

Sud Ouest Quel événement national vous a marqué cette semaine ?

Yves Urieta Le plan jeunes. J'y adhère complètement. C'est la première fois qu'un gouvernement prend des mesures dynamiques en faveur des jeunes. Elles faciliteront leur entrée dans la vie active.

Plus localement, quel est le fait marquant pour vous ces derniers jours ?

Il est lié à la sécurité et à ce qui s'est passé dans le quartier de l'Ousse-des-Bois. Je trouve scandaleux qu'un certain nombre d'élus palois n'ont pas soutenu les forces de l'ordre lorsqu'elles ont été attaquées après l'arrestation d'un jeune voleur. Alors qu'elles faisaient leur travail. C'est révoltant.

On n'a pas le droit d'accepter que des jeunes envoient des cailloux sur les forces de l'ordre, et crier au scandale quelques jours plus tard en estimant que ces mêmes représentants de l'ordre sont inefficaces. S'il y a des dérapages, le tribunal est là pour les régler. Mais, d'après ce que je sais, cela n'a pas été le cas.

Dans un autre domaine, je trouve regrettable que le projet consistant à déplacer le commissariat de la rue O'Quin vers le quartier Saragosse n'ait pas vu le jour. Alors que le ministère de l'Intérieur et le président de la République y étaient favorables. En l'implantant dans un secteur sensible, le calme serait venu naturellement.

Enfin, je pense que l'on se doit de mettre en place un système de vidéosurveillance dans certains secteurs bien ciblés de Pau, comme cela existe dans d'autres villes.

Je ne suis pas pour le tout répressif. Il faut être attentif au mal-être de certains jeunes. Mais quand la prévention est faite, il n'y a plus qu'une méthode : la loi républicaine qui réprime.

D'autres sujets palois vous amènent-ils à réagir ?

Oui, le fonctionnement de la municipalité. Je ne parle pas des salaires d'un certain nombre de cadres. Et je ne critique su rtout pas les salariés. Car si mon patron m'avait dit que je toucherais 20 000 ? par mois, je les aurais pris.

Je veux plutôt parler des écoles. À Pau, elles n'ont pas eu de matériel scolaire à la rentrée. C'est aberrant. Lorsque j'apprends que, contrairement à ce qui s'était toujours fait, celui-ci a été commandé non pas à des fournisseurs palois mais à des gens qui seraient à Lille, je suis très surpris. Il y a aussi des services qui, à la mairie, n'ont pas de matériel depuis quelques mois. Tout ça parce que les achats n'ont pas été faits. Parallèlement, on voit des entreprises privées réaliser des tâches que les employés municipaux aimeraient bien faire.

Une autre remarque concerne le centre communal d'action sociale. Un syndicat (NDLR : FO) s'est inquiété de voir que ses aides n'incluraient plus les employés municipaux retraités. Ce qui est un étonnant venant d'une municipalité socialiste. Comment celle-ci peut elle avoir aussi peu de reconnaissance pour ses anciens ?

Que pensez-vous de la destruction du Stadium ?

Elle a chagriné de vieux Palois. André Labarrère voulait détruire cet équipement, puis il est revenu sur sa décision. C'est l'une des rares structures Eiffel qui existent en France, et la seule à Pau. Elle fait partie de la mémoire de la ville. Je regrette que le Stadium s'en aille comme ça.

En plus, ils ne savent même pas ce qu'ils vont en faire. Pour l'instant, ce seront des parkings. Il y a une gestion plus qu'approximative de la deuxième ville d'Aquitaine.

Comment la Gauche moderne se porte-t-elle à Pau ?

Elle comprend 180 adhérents, dont 80 % viennent d u PS et de ses sympathisants. Des anciens socialistes qui avaient quitté ce parti où règne un réel malaise, sont aussi venus chez nous.

Comment vous sentez-vous au sein de votre formation ?

La Gauche moderne fait partie de la majorité présidentielle. Nous sommes loyaux mais libres. Lorsque l'on n'est pas d'accord, on le dit. Cela a été le cas pour l'imposition des accidentés du travail. Nous sommes aussi une force de proposition. Je me trouve très bien dans cette majorité où Nicolas Sarkozy a pratiqué l'ouverture des hommes, mais aussi des idées.

Vous vous dites toujours passionné par la vie paloise.

Pour quelques années encore ?

(Sourire). Je ne sais pas. On verra.

Auteur : jEAN-JACQUES NICOMETTE


 
                                                                   


LILLE / SANTÉ

Un produit toxique retiré des cantines ?

Voici les lésions cutanées (d'un agent municipal en voie de guérison) liées à l'utilisation du détergent Suma Bac D10.Voici les lésions cutanées (d'un agent municipal en voie de guérison) liées à l'utilisation du détergent Suma Bac D10.

En mars 2009, la conseillère municipale d'opposition Brigitte Mauroy demandait le retrait immédiat d'un produit dégraissant et désinfectant utilisé pour le nettoyage dans les cantines scolaires.


Le Suma Bac D 10, qui provoque des maladies de peau, vient enfin d'être supprimé.
LAURIE MONIEZ > laurie.moniez@nordeclair.fr
Alors que la Ville vient d'annoncer le retrait des biberons contenant du Bisphénol A dans les crèches et haltes-garderies (lire notre précédente édition), un autre composé chimique utilisé dans les cantines va être supprimé.


Plusieurs agents de la ville qui ont utilisé un dégraissant désinfectant bactéricide pour le nettoyage de la vaisselle dans les cantines (le Suma Bac D 10), souffriraient de problèmes dermatologiques.
C'est lors du conseil municipal du 23 mars 2009 que la conseillère municipale d'opposition Brigitte Mauroy avait tiré la sonnette d'alarme. Saisie par plusieurs agents de la Ville, elle expliquait alors au maire que ce produit provoquait des « lésions cutanées avec des dermatoses qui se sont surinfectées ». Au final : dix arrêts de travail et la reconnaissance de deux maladies professionnelles pour allergie chimique. En sa qualité de médecin et d'élue, la représentante de la Gauche Moderne demandait tout simplement le « retrait immédiat » du Suma Bac D 10 au nom du principe de précaution. « Mon but, c'était qu'on retire ce produit, nous confie-t-elle. Pas d'en faire une histoire ». Mais voilà, plus de six mois après cette intervention en conseil municipal, Brigitte Mauroy déplorait il y a quelques jours encore la lenteur dans le retrait du produit toujours utilisé cette semaine dans deux cantines lilloises.

Six mois de tests 
Pourquoi ne pas avoir supprimé le produit dès le mois de mars ? Martine Aubry, dans un courrier adressé à Brigitte Mauroy le 27 mars, expliquait que « depuis plusieurs mois, les services municipaux recherch(ai)ent une solution satisfaisante, permettant de répondre aux exigences vétérinaires en matière de désinfection tout en apportant davantage de sécurité dans l'usage de produit ». Un système de nettoyage à la vapeur a ainsi été testé sans succès au restaurant scolaire Paul Bert. Parallèlement, des produits écologiques ont été testés d'abord aux restaurants scolaires Diderot et Jouhaux puis dans sept autres cantines. « Les tests ont eu lieu au printemps et cet été, explique Marielle Rengot, conseillère déléguée à la santé et à la restauration scolaire. Ça a donné lieu à la satisfaction en matière d'efficacité sanitaire, d'efficacité du nettoyage et d'utilisation pour les agents ».

Un nouveau produit « vert » 
C'est donc le DDP 35 (Détergent Désinfectant Polyvalent), produit issu de la chimie verte, qui va remplacer le Suma Bac D 10. Depuis le 14 septembre, des fournisseurs de ce produit vert lancent des sessions de formation auprès des personnels utilisateurs. Marielle Rengot reconnaît qu'il y a pu y avoir des « soucis de dosage » conduisant à des « sols collants » avec ce nouveau nettoyant utilisé pour les sols et la vaisselle. Le Comité d'hygiène et de sécurité annonce une « évaluation de la satisfaction des personnels utilisateurs du DDP 35 vers la mi-octobre ».
Le nouveau produit va-t-il éviter tout risque d'allergie ? « C'est un produit végétal, souligne l'élue. On n'a pas de doute ». De son côté, la CGT émet des réserves et évoque déjà des cas possibles d'allergie... À quand le retour du simple vinaigre blanc pour faire briller les cantines... ?w 

BRIGITTE MAUROY : « POUR MOI, LA SÉCURITÉ A ÉTÉ MISE EN JEU »

D'un côté, l'équipe municipale émet des doutes sur les causes des allergies. De l'autre, des salariés assurent être touchés par le Suma Bac D10. Au milieu, une élue ne comprend pas que le principe de précaution n'ait pas été appliqué. «Ç a pique, ça gratte, ça brûle ». Ses mains sont en phase de guérison mais cet agent municipal traité par une pommade à la cortisone, est toujours en arrêt maladie. Souffrant d'une dermite eczématiforme depuis janvier 2008, elle confirme, certificat médical du CHR de Lille à l'appui, que ses épisodes réguliers d'éruption cutanée sont liés à l'utilisation du Suma Bac D10. De son côté, l'élue à la santé, Marielle Rengot, explique : « nous avons fait retirer le Suma Bac D10 suite aux doutes liés autour des allergies d'un agent mais l'on ne peut pas dire aujourd'hui avec certitude que ce soit lié à ce produit ». De son côté, la CGT évoque plusieurs cas d'eczéma liés au Suma Bac D10, notamment parmi les contrats précaires. Brigitte Mauroy est allée jusqu'à interroger l'Afssa qui répond que la prudence est de mise et que son utilisation requiert de « porter des gants appropriés et un appareil de protection des yeux et du visage ». Mais dans un courrier, le maire évoque que « le protocole d'utilisation n'est pas toujours scrupuleusement respecté ce qui peut expliquer les problèmes d'allergies ». Au final, on s'interroge. Pourquoi ne pas avoir fait jouer le principe de précaution en retirant immédiatement le produit ? « Pour moi, la sécurité a été mise en jeu », estime Brigitte Mauroy. L.MO.


Dans Le Républicain lorrain
...



En visite aujourd'hui à Metz, le Secrétaire d'Etat à la Justice assure avoir "trouvé ses marques" avec Michèle Alliot-Marie et défend le projet de la loi pénitentiaire, tel qu'adopté à l'Assemblée.


Vous êtes Secrétaire d’État à la Justice, quelles sont vos attributions ?

Jean-Marie BOCKEL : « Il n’y a pas de périmètre délimité, j’ai obtenu du garde des Sceaux des attributions générales. Je travaille sur un certain nombre de grands dossiers pour lesquels nous ne sommes pas trop de deux, Michèle Alliot-Marie et moi. Vous m’avez vu à ses côtés à l’Assemblée lors du débat sur le projet de loi pénitentiaire. Je participe à la réflexion sur la réforme de la procédure pénale, qui n’en est qu’à ses débuts. Je suis aussi la mise en œuvre de la réforme de la carte judiciaire. »


Tout de même, vous avez été déçu de ne pas avoir hérité du dossier des prisons…

« J’ai effectivement été déçu, au lendemain de ma nomination, lorsque j’ai compris que mes attributions ne seraient pas aussi claires que je l’espérais. La déception s’est assez vite dissipée. Trois mois plus tard, nous sommes parvenus à un partage des tâches satisfaisant. Et je m’entends très bien avec « ma » ministre. »


Adopté il y a une semaine à l’Assemblée, le projet de loi pénitentiaire déçoit… La gauche et les associations vous reprochent d’avoir reculé sur le principe de l’encellulement individuel.

« Le texte adopté par les députés consacre de nombreuses avancées sur la condition pénitentiaire. Les associations qui l’ont critiqué considèrent que la prison n’a pas lieu d’être alors effectivement, quoi qu’on fasse, ça ne sera jamais assez. Le Sénat a voulu affirmer le droit à l’encellulement individuel (un détenu par cellule), même si nous n’avons pas les moyens de l’appliquer faute de places en nombre suffisant. Le gouvernement que je représente défend de son côté le principe d’un libre choix des détenus, considérant qu’une bonne loi est d’abord une loi applicable. J’ai bon espoir qu’un compromis puisse être trouvé en commission mixte paritaire. »


Le directeur de l’administration pénitentiaire, Claude d’Harcourt, a critiqué dans une lettre à ses directeurs un débat « régressif » et « escamoté »…

« M. D’Harcourt a eu une explication avec la garde des Sceaux, il se le tient pour dit, je ne reviens pas là-dessus. »


Qu’avez-vous pensé du lapsus de Nicolas Sarkozy sur les « coupables » de l’affaire Clearstream ?

« Ne comptez pas sur moi pour relancer le débat. J’observe juste que le président de la République est victime, dans ce procès, ce qui n’est pas le cas des prévenus qui ont été déférés sur la base de lourdes charges établies par des juges indépendants. »


Le ralliement à l’UMP du MPF de Philippe de Villiers et du CPNT (Chasse, pêche, nature et tradition) de Frédéric Nihous n’a pas été « facile » pour vous, ainsi que vous l’avez déclaré cet été.

« Ça va beaucoup mieux, dès lors que les conditions que j’avais posées pour un élargissement à droite ont été remplies. Nous avons défini une méthode qui va nous permettre de travailler à un projet commun, pour les régionales, en préservant l’aile gauche de la majorité, à commencer par mon parti, la Gauche moderne. »


Nicolas Sarkozy aurait peu goûté vos états d’âme…

« J’ai pu agacer, je m’en suis expliqué. »


La situation au PS ?

« Si j’y étais resté, je serais bien malheureux ! »


Propos recueillis par Nicolas BASTUCK.

 


Dans Le Républicain lorrain
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En visite aujourd'hui à Metz, le Secrétaire d'Etat à la Justice assure avoir "trouvé ses marques" avec Michèle Alliot-Marie et défend le projet de la loi pénitentiaire, tel qu'adopté à l'Assemblée.


Vous êtes Secrétaire d’État à la Justice, quelles sont vos attributions ?

Jean-Marie BOCKEL : « Il n’y a pas de périmètre délimité, j’ai obtenu du garde des Sceaux des attributions générales. Je travaille sur un certain nombre de grands dossiers pour lesquels nous ne sommes pas trop de deux, Michèle Alliot-Marie et moi. Vous m’avez vu à ses côtés à l’Assemblée lors du débat sur le projet de loi pénitentiaire. Je participe à la réflexion sur la réforme de la procédure pénale, qui n’en est qu’à ses débuts. Je suis aussi la mise en œuvre de la réforme de la carte judiciaire. »


Tout de même, vous avez été déçu de ne pas avoir hérité du dossier des prisons…

« J’ai effectivement été déçu, au lendemain de ma nomination, lorsque j’ai compris que mes attributions ne seraient pas aussi claires que je l’espérais. La déception s’est assez vite dissipée. Trois mois plus tard, nous sommes parvenus à un partage des tâches satisfaisant. Et je m’entends très bien avec « ma » ministre. »


Adopté il y a une semaine à l’Assemblée, le projet de loi pénitentiaire déçoit… La gauche et les associations vous reprochent d’avoir reculé sur le principe de l’encellulement individuel.

« Le texte adopté par les députés consacre de nombreuses avancées sur la condition pénitentiaire. Les associations qui l’ont critiqué considèrent que la prison n’a pas lieu d’être alors effectivement, quoi qu’on fasse, ça ne sera jamais assez. Le Sénat a voulu affirmer le droit à l’encellulement individuel (un détenu par cellule), même si nous n’avons pas les moyens de l’appliquer faute de places en nombre suffisant. Le gouvernement que je représente défend de son côté le principe d’un libre choix des détenus, considérant qu’une bonne loi est d’abord une loi applicable. J’ai bon espoir qu’un compromis puisse être trouvé en commission mixte paritaire. »


Le directeur de l’administration pénitentiaire, Claude d’Harcourt, a critiqué dans une lettre à ses directeurs un débat « régressif » et « escamoté »…

« M. D’Harcourt a eu une explication avec la garde des Sceaux, il se le tient pour dit, je ne reviens pas là-dessus. »


Qu’avez-vous pensé du lapsus de Nicolas Sarkozy sur les « coupables » de l’affaire Clearstream ?

« Ne comptez pas sur moi pour relancer le débat. J’observe juste que le président de la République est victime, dans ce procès, ce qui n’est pas le cas des prévenus qui ont été déférés sur la base de lourdes charges établies par des juges indépendants. »


Le ralliement à l’UMP du MPF de Philippe de Villiers et du CPNT (Chasse, pêche, nature et tradition) de Frédéric Nihous n’a pas été « facile » pour vous, ainsi que vous l’avez déclaré cet été.

« Ça va beaucoup mieux, dès lors que les conditions que j’avais posées pour un élargissement à droite ont été remplies. Nous avons défini une méthode qui va nous permettre de travailler à un projet commun, pour les régionales, en préservant l’aile gauche de la majorité, à commencer par mon parti, la Gauche moderne. »


Nicolas Sarkozy aurait peu goûté vos états d’âme…

« J’ai pu agacer, je m’en suis expliqué. »


La situation au PS ?

« Si j’y étais resté, je serais bien malheureux ! »


Propos recueillis par Nicolas BASTUCK.

 

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