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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 11:09

Chères Amies, Chers Amis Radicaux,


En mars dernier, j’avais tenu à vous informer de notre position, partagée par l’UDI, relative à la primaire de la droite et du centre organisée par Les Républicains.

Aujourd’hui, notre Comité exécutif a rappelé ce choix de liberté : liberté de choisir son candidat à l’élection présidentielle lors d’un congrès souverain début 2017 et liberté des adhérents de voter lors de cette primaire.

Cette liberté essentielle, comme notre indépendance politique ne sauraient empêcher notre Parti de s’exprimer lors de cette primaire et de prendre ses responsabilités dans un contexte sans précédent.

Plusieurs d’entre vous ont participé dans vos fédérations départementales respectives à des débats sur le positionnement de notre famille politique dans le cadre de cette primaire : vos avis ont été pris en compte.

Pour les Radicaux, la France est confrontée à une crise inédite depuis 1958 : crise économique, sociale, sécuritaire, morale et civique. Et depuis les attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray en juillet dernier, force est de constater que le débat public et la cohésion du pays se dégradent vite.

Lors des scrutins décisifs de l’an prochain, notre pays court trois risques majeurs : la reconduction de François HOLLANDE, la montée du populisme, et le déclin économique et politique. Aussi, seule une alternance franche, claire et sereine est à même de dessiner un avenir à notre pays. Face à la montée des extrêmes, nous avons le devoir de faire un choix affirmé dans le cadre des primaires de la droite.

C’est pourquoi, le Comité exécutif a décidé à une très large majorité que le Parti Radical appelle les Français à se mobiliser pour voter en faveur d’Alain JUPPÉ lors de la primaire des 20 et 27 novembre prochains.

Parce qu’il veut et peut rassembler, Alain JUPPÉ est le seul candidat qui assure l’alternance et la rupture avec François HOLLANDE. Le Parti Radical s’engagera pour que l’alternance s’accompagne de la recomposition et de la rénovation politiques nécessaires au pays.

Parce qu’il refuse la surenchère populiste, il est en mesure de battre les extrémismes de droite comme de gauche.

Parce qu’il veut rassembler les Français, leur dire la vérité même difficile, et prendre seulement les engagements soutenables, il peut conduire la transformation profonde dont notre pays a besoin en défendant les valeurs et nombre des propositions des Radicaux : pendant plusieurs mois, sous le pilotage de Bertrand PANCHER, les Radicaux ont en effet travaillé à l’élaboration de notre Manifeste pour 2017, que nous avons le plaisir de vous communiquer sur ce lien. Et nous continuerons à porter nos idées dans le débat présidentiel !

Pour toutes ces raisons, nous vous invitons à adhérer à cette démarche de soutien à Alain JUPPE (si vous la partagez, vous pouvez remplir ce formulaire et nous le retourner à radical@partiradical.net / Parti Radical, 1 Place de Valois, 75001 PARIS), et à convaincre les Français à aller voter les 20 et 27 novembre prochains en faisant le choix du rassemblement !

Je compte sur votre soutien et votre mobilisation !

Amitiés radicales,

Laurent HÉNART
Président du Parti Radic
al

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 10:39

Communiqué

Après de belles victoires électorales en 2014 et 2015 pour le Parti Radical et l’UDI, nous nous rapprochons des échéances nationales majeures pour les Français.

Alors que le Gouvernement est toujours dans l’incapacité de remettre notre pays sur le chemin de la croissance et de l’emploi, nous avons à préparer dès à présent l’alternance, d’abord dans la grande majorité de nos régions en décembre prochain, puis en 2017.


Pour débattre, proposer et remettre la République au cœur de l’action politique !

Laurent HENART, Président du Parti Radical, vous donne rendez-vous au :

115ème Congrès du Parti Radical, les
5 et 6 septembre
Au Centre des Congrès d’Aix-en-Provence
14 boulevard Carnot, 13100


Le Parti Radical prendra position sur des sujets de fond, essentiels pour l’avenir de notre pays (nouveau système de protection sociale, modernisation du marché de l’emploi, refonte de nos institutions…), mais aussi, alors que le Front national organise en même temps à Marseille son Université d’été, notre Parti débattra des réponses à apporter aux Français face à la montée des extrêmes.Enfin, dans la perspective des élections présidentielles, le Parti Radical s’exprimera sur la question des primaires de la droite et du centre.

Le Congrès du Parti Radical accueillera notamment :

Jean-Christophe LAGARDE, Président de l’UDI,
François BAYROU, Président du Modem et
Jean-Michel BAYLET, du Parti radical de Gauche.


L’accès au Congrès sera ouvert aux journalistes le samedi à partir de 14h00. Vous trouverez le programme de la journée en cliquant ici, et les informations pratiques sur le site du Parti Radical.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 15:05

Le 20 juin 1944, trois miliciens réussissent à extraire Jean Zay de sa prison de Riom sous un prétexte fallacieux. Puis ils l'assassinent et jettent son corps dans un ravin. Ces supplétifs de la Gestapo mettent un terme au destin tragique d'un de ces hommes qui demeureront l'honneur de la France.

Jean Zay, né en 1904, d'un père juif et d'une mère protestante, adhère dès l'âge de 21 ans au parti radical auquel il restera fidèle toute sa vie. Avocat, il devient un combattant inlassable pour les droits de l'Homme, la laïcité et la République. «Le parcours de Jean Zay est placé sous le signe de la précocité : député radical du Loiret en 1932 à 27 ans, ministre de l'Éducation nationale du Front populaire à 31 ans, emprisonné par Vichy à 36 ans, assassiné par des miliciens un mois avant ses 40 ans», constate l'historien toulousain Olivier Loubes (1).

Un ministre de l'Education visionnaire… à l'origine du Festival de Cannes

Porté par son engagement progressiste, il devient l'un des artisans du Front populaire, cette alliance des radicaux, des socialistes et des communistes qui remportera les élections de 1936. Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil auprès d'Albert Sarraut, il est le chef de file de ces jeunes radicaux comme Pierre Cot et Pierre Mendes France qui animent l'aile gauche de leur parti.

Rien ne le prédestinait à devenir le ministre de l'Éducation et des Beaux-Arts de Léon Blum en 1936, si ce n'est son engagement politique passionné à gauche. «Jean Zay est d'abord, de 1936 à la guerre, pendant quarante mois, un ministre visionnaire de l'Éducation nationale – à la tête d'un vaste ministère auquel étaient rattachés les beaux-arts, la recherche et, dans un second temps, la jeunesse et les sports. Nombre des traits fondateurs que l'on attribue à l'école de Jules Ferry, comme l'égalité sociale ou la diffusion de la culture, remontent en fait aux années 1930. «Il a contribué à faire de la culture pour tous un objectif majeur du régime», explique Olivier Loubes. Il est aussi à l'origine du CNRS, du musée de l'Homme et… du Festival de Cannes.

Homme de culture, de tolérance, de générosité visant à améliorer le sort des classes populaires, Jean Zay dont la vision éducative moderne a reçu le soutien de Célestin Freinet, était guidé par la volonté de donner le maximum de chances à tous les élèves. Une orientation qui entre en résonance avec les débats actuels sur l'école. «Si nous devons à l'école de Ferry le cadrage politique de l'enseignement et sa définition républicaine laïque, nous devons à Jean Zay son ambition sociale», affirme Olivier Loubes.

Détesté par l'extrême droite

Mais, dans la France des années 30 et son climat de haine et de montée de l'extrême droite, Jean Zay, comme Léon Blum, devient rapidement une cible de choix pour les antirépublicains. D'origine juive, franc-maçon, laïc, républicain intraitable, de gauche, antimunichois, dénonçant les dictatures émergeant autour de la France, il a été tout au long de sa vie politique la victime de violentes campagnes antisémites allant jusqu'à l'accuser de désertion au début de la guerre, alors qu'il avait démissionné de son ministère pour rejoindre l'armée française avant de s'embarquer sur le paquebot Massilia avec d'autres parlementaires pour continuer la guerre depuis le Maroc. Arrêté par le régime de Vichy, Jean Zay incarne le symbole de ce que cette France maurrassienne, xénophobe et antisémite exècre. «Il n'est donc pas surprenant qu'il devienne, en octobre 1940, le premier condamné politique du régime de Pétain. Sa peine est, volontairement, la même que celle de Dreyfus : dégradation militaire et la déportation effectuée en France», explique Olivier Loubes.

Vieux démons

Sa mort n'a pas mis fin aux diffamations qui l'ont poursuivi toute sa vie. La décision de transférer ses cendres au Panthéon a suscité une nouvelle campagne contre lui.

«Déclenchée par une quarantaine d'associations d'anciens combattants, pour beaucoup proches de l'extrême droite, immédiatement relayée par un article du fascisant «Rivarol», elle se poursuit avec encore plus de préjugés antisémites sur Internet. En somme, pendant la panthéonisation, la persécution continue», déplore Gérard Boulanger (2), l'un de ses biographes. Comme si la France ne pouvait se débarrasser de ses vieux démons.

Jean Zay : L'inconnu de la République, d'Olivier Loubes. (Armand Colin) A lire aussi « L'Histoire », n° 309, mai 2006, « Jean Zay ou le destin brisé du Front populaire ».

Le Point 27/05/2015

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 16:48

Pour une Constitution européenne !

Laurent HÉNART, Maire de Nancy, Président du Parti Radical

« Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes » sont les mots avec lesquels Jean Monnet commence ses Mémoires et qui, à eux seuls, résument l'ambition européenne. Fondée sur une espérance, celle d'une paix durable, et sur une vision, celle d'une humanité réconciliée, l'unité politique de notre continent est le plus ambitieux défi lancé à nos peuples. Les célébrations de la Déclaration Schuman, fondement de la construction européenne, qui ont lieu tous les 9 mai sont là pour nous le rappeler régulièrement.

Il nous revient donc, à nous européens fédéralistes, d'avoir une nouvelle perspective d'action et surtout de faire renaître la foi en notre avenir commun. Héritiers d'une longue et riche histoire, nos sources d'inspiration sont nombreuses à commencer par les philosophes des Lumières et tous leurs successeurs à l'origine de textes ou démarches aussi fondamentaux que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la Société des nations, la Déclaration universelle des droits de l'homme ou encore la Convention européenne des droits de l'homme.

Il nous revient surtout à nous européens fédéralistes de faire en sorte que l'Europe, unie dans sa diversité, puisse retrouver sa vocation première de phare de l'humanité. Rappelons-nous à cet instant les propos de Winston Churchill lorsqu'il proposa en 1946 la création des États-Unis d'Europe : « le salut de l'homme quelconque de toute race et de tout pays, ainsi que sa préservation de la guerre ou de l'esclavage, ont besoin de fondements solides et de la volonté de tous les hommes et de toutes les femmes de mourir plutôt que de se soumettre à la tyrannie ». On ne peut être plus clair : les institutions communes qu'il appelait de ses vœux devaient avant tout être au service de l'être humain.

Dans le droit fil de cette quasi profession de foi, la France et ses dirigeants ont saisi très tôt l'ampleur des enjeux et, de ce fait, ont toujours assumé une position de leadership pour la construction européenne. Très loin de la caricature du village gaulois, celle-ci a été incarnée par des hommes visionnaires comme Aristide Briand, Robert Schumann, Jean Monnet, Valery Giscard d'Estaing ou encore Jacques Delors. Malheureusement, la génération de responsables politiques qui les a suivi n'a pas été à la hauteur, laissant un goût de combat inachevé pour reprendre les propos du belge Paul-Henri Spaak.

Bien plus grave, il y a tout juste 10 ans, sous prétexte d'une grandeur perdue de la France, quelques un d'entre eux, motivés par des intérêts personnels et nationaux, ont menti à nos concitoyens et obtenu le rejet de ce qui devait être la première Constitution européenne. Fruit d'un long travail, celle-ci avait pourtant été élaborée, une nouvelle fois, par un Français, Valéry Giscard d'Estaing, aidé par deux éminentes personnalités européennes, l'italien Giuliano Amato et le belge Jean-Luc Deheane. La persévérance et la foi qu'ils ont mis dans ce travail étaient telles qu'elles avaient abouti à l'accord des vingt-cinq chefs d’État et de gouvernement, toutes tendances politiques confondues. Profondément européens, ils avaient réussi l'exploit de résumer dès la première phrase du Préambule toute notre histoire : « Conscients que l'Europe est un continent porteur de civilisation ; que ses habitants, venus par vagues successives depuis les premiers âges de l'humanité, y ont développé progressivement les valeurs qui fondent l'humanisme : l'égalité des êtres, la liberté, le respect de la raison ».

Aujourd'hui, loin d'être découragés par ce rejet et l'apathie qui a suivi, nous les fédéralistes européens sommes plus que jamais convaincus qu'il est temps de mettre fin à la parenthèse que nous vivons depuis dix ans. Et contrairement à ce qu'affirment les nationalistes de tous bords, nous ne souffrons pas de trop d'Europe mais bien de trop peu d'Europe, nous ne souffrons pas de trop de politique mais de trop de technocratie, nous ne souffrons pas de trop de concurrence mais de trop peu de coopération.

La gravité de la situation et l'évolution du monde sont tels que nous n'avons plus le droit de rester immobiles. Il nous appartient à nous fédéralistes européens de revenir sur le devant de la scène et de nous montrer dignes de nos prédécesseurs. L'avenir de l'Europe est entre nos mains, il doit être grand, il doit être politique et il doit être ambitieux. Il est donc temps de militer pour une nouvelle Constitution européenne.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 13:25

Augmentation du chômage : le Parti Radical appelle à une réaction immédiate du Gouvernement !

Alors que l'INSEE vient de publier les chiffres du chômage pour le mois de mars, le Parti Radical se montre une nouvelle fois très inquiet face à une hausse ininterrompue depuis 2012. Loin, très loin, des promesses électorales, la politique économique menée par le Président de la République se révèle inefficace et illisible sur le long terme. Il est également regrettable que les défaites historiques du Parti socialiste aux municipales puis aux départementales n'aient pas incité le Gouvernement à proposer un véritable plan d'insertion professionnelle pour les jeunes dans son projet de loi pour le dialogue social et l'emploi.

Le Parti Radical, qui dénonce la gravité de la situation sans relâche, ne cesse ainsi d'insister sur la nécessité de mettre en œuvre un plan de relance fidèle aux valeurs républicaines que nous défendons et qui soit articulé autour de 3 priorités :

· Allongement du temps de travail et réforme du financement de la sécurité sociale (TVA sociale...)
· Investissement massif en faveur des formations en alternance
· Investissement massif dans les besoins sociaux de proximité : logement, soutien aux mères isolées, dotations aux collectivités, etc.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:48

Réforme du collège : non au nivellement par le bas

Présentée par Najat VALLAUD-BELKACEM le 11 mars dernier, la réforme du collège vient d'être validée par la communauté éducative pour entrer en vigueur à la rentrée 2016. Le Parti Radical souhaite à cette occasion dénoncer la présentation démagogique dont celle-ci à fait l'objet et le nivellement par le bas qui a servi de justification pour son élaboration.

Alors même que l'école publique doit retrouver sa vocation d'ascenseur social, la ministre décide de supprimer tous les dispositifs conduisant à des classes qu'elle appelle « d'élite ». Cela est d'autant plus regrettable que parmi ceux-ci figurent les « classes européennes » qui sont le plus beau symbole pour nos enfants à l'heure où le nationalisme fait dangereusement son retour dans notre pays.

Pour les radicaux, l'avenir de la France passe par une Europe forte et nous n'avons d'autre choix que d'aller vers une intégration plus poussée face à une mondialisation qui avance à grand pas. Dans ce contexte, nous ne pouvons que nous indigner de ce gigantesque recul en arrière avec un arrière-goût de lutte des classes. Ce constat est d'autant plus désagréable que l'échec du gouvernement socialiste dans tous les autres domaines aurait pu le conduire, au moins, à investir massivement dans l'avenir de nos enfants. Malheureusement, il n'en est rien.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 10:31

"En voulant combattre le FN avec un simple chiffon rouge, il risque de le conforter", s'inquiètent les éditorialistes ce lundi, après les déclarations de Manuel Valls.

Le FN est au coeur des départementales... grâce à l'UMP et au PS

La presse de ce lundi comprend les propos de Manuel Valls qui a exprimé sa "peur" face à la montée du Front national, mais pense qu'ils seront "sans grands effets" sur la mobilisation des électeurs notamment de gauche, à quinze jours du premier tour des élections départementales.

"Le Premier ministre veut mobiliser l'électorat de gauche. Sauf qu'on convainc moyennement les abstentionnistes de gauche en martelant que la ligne du gouvernement ne changera pas", prévient d'emblée, Laure Bretton, dans "Libération".

Même constat pour Maud Vergnol, de "L'Humanité" :

On comprend que le locataire de Matignon soit angoissé par la déculottée électorale qui guette le PS. Comment pourrait-il en être autrement quand il s'acharne à trahir les intérêts populaires ? [...] Sa grossière opération diversion, à moins de deux semaines des élections départementales, n'avait qu'un but : remettre dix balles dans la machine à voter 'utile', en évitant le véritable débat démocratique sur le scrutin à venir."

"A crier au loup, on ne règle rien"

"Ce n'est pas en brandissant la menace d'un raz-de-marée bleu marine que les socialistes empêcheront les électeurs de leur tourner le dos", prédit également, de son côté, Yves Thréard du "Figaro".

Les discours à fort relent idéologique n'y suffiront pas. Que proposent-ils eux-mêmes d'audible et d'efficace pour contrôler l'immigration, faire reculer le chômage, l'insécurité, la pression fiscale? Rien, sinon des mots usés, qui sonnent creux."

"A pousser des incantations et à crier au loup, on ne règle rien", signale Philippe Palat, du "Midi Libre".

Rémy Godeau enfonce le clou dans "L'Opinion":

Comment ne pas voir que cette dramatisation tardive est vouée à l'échec ? Le choc des mots n'opère plus. Les incantations sonnent creux."

"Cette dramatisation est sans effets", confirme Denis Daumin, de la "Nouvelle République du Centre", "les Français se sont lassés des airs de pipeaux qu'on leur joue depuis trop longtemps".

"C'est l'absence de résultats du gouvernement, à laquelle on ajoutera le délitement de l'opposition, qui trace la voie à Marine Le Pen", dénonce Christophe Bonnefoy, du "Journal de la Haute-Marne".

"La peur n'évite pas le danger"

Stéphane Siret préconise lui, dans "Paris-Normandie" : "Plutôt que de parier, sur la peur, la vraie solution serait d'emprunter le chemin du retour de la confiance avec des solutions durables au chômage."

Si "Manuel Valls "a raison de sonner le tocsin", estime Michel Urvoy, dans Ouest-France, "avec un simple chiffon rouge, il risque de le conforter", prévient-il. "Il a raison d'avoir peur, Manuel Valls. [...] La peur n'évite pas le danger. Et le danger, il est réel", s'inquiète Mickaël Tassart, dans le "Courrier Picard".

Si Manuel Valls agite le chiffon rouge, c'est d'abord pour réveiller les électeurs de la gauche. [...] De leur capacité à se mobiliser dépend le score du PS aux départementales. Valls veut éviter l'hallali promis à la gauche."

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 18:09

Alors même que la montée du FN menace tous les jours un peu plus le positionnement de l’UMP, l’UDI semble décidée à faire liste commune dès le premier tour aux prochaines régionales. Voici les raisons qui font de ce choix une erreur politique.

Les élections départementales approchent, mais ce sont les élections régionales qui font tout autant l’actualité politique de ces dernières semaines. L’UMP et l’UDI ont récemment désignés leurs chefs de file aux élections de décembre prochain et l’enjeu est réel pour l’opposition qui pourrait récupérer une grande partie des treize régions nouvellement créées.

La décision de l’UMP de désigner Laurent Wauquiez en Rhône-Alpes-Auvergne, préféré à Michel Barnier, a provoqué l’ire de l’UDI et de son président Jean-Christophe Lagarde, qui menace de monter une liste autonome au premier tour. On voit mal, il est vrai, ce que l’UDI partage actuellement avec le « néo-droitier » Wauquiez, héraut de la croisade anti-Bruxelles. Cela révèle, une fois de plus s’il le fallait, le peu de cas que fait l’UMP des états d’âme de son partenaire.

Pour le reste, l’affaire semble donc entendue, l’UDI à vocation à s’unir à l’UMP dès le premier tour aux prochaines élections régionales. Cela relève pourtant d’une triple erreur politique.

Electoralement tout d’abord, ni l’UMP, ni l’UDI n’ont à perdre de partir séparés au premier tour, bien au contraire.

Le mode de scrutin, qui permet à chaque liste ayant réuni au moins 10 % des voix au premier tour de se maintenir au second, rend impossible une élimination de l’UMP, même avec un FN au plus haut. Pour l’UDI ensuite, la possibilité de fusionner pour les listes ayant obtenu plus de 5 % au premier tour rend également improbable une élimination prématurée et une absence totale d’élus à l’arrivée.

Seuls les scrutins uninominaux ou binominaux, comme les départementales ou les législatives, rendent l’union nécessaire : pour l’UDI, qui en partant seul risquerait de ne se retrouver qu’avec une poignée d’élus, ou pour l’UMP, qui risquerait ainsi de rater la marche du second tour en perdant des voix précieuses.

On sait également que l’addition des scores de l’UDI et l’UMP au premier tour dépasse généralement le score des listes d’union. C’est cette configuration qui offre les meilleures perspectives de victoire à l’opposition aux prochaines élections régionales.

Enfin, l’UMP a besoin de l’alliance des centristes au second tour pour bénéficier de la prime majoritaire, sans laquelle sa victoire serait compromise dans de nombreuses régions. C’est cette alliance globale qui doit permettre à l’UDI d’obtenir des présidences de Régions, pas le ralliement dès le premier tour.

Ensuite, l’alliance à l’UMP au premier tour est un non-sens politique pour l’UDI, puisqu’elle relève de la logique d’unité à droite et au centre, à laquelle la création même de l’UDI s’opposait.

Indépendance totale et fidélité au bloc de droite : c’est ainsi qu’on peut résumer le positionnement de l’UDI, entre une fusion totale au sein de l’UMP et l’aventure solitaire du Modem. Partir seul au premier tour pour imposer ses valeurs et ses thématiques, se retrouver avec l’UMP au second tour pour battre la gauche, c’est ainsi que l’UDI doit envisager les prochains combats électoraux.

En outre, l’UDI, parti jeune et encore peu connu, doit absolument faire connaître sa marque et faire entendre sa voix. Elle dispose pour cela de personnalités reconnues et susceptibles de réaliser de bons scores au prochaines régionales, telles que Chantal Jouanno, Hervé Morin, François Sauvadet ou Laurent Hénart.

L’UMP, elle, se réjouit d’avance de la capitulation sans condition des centristes. Elle lui permet de conserver sa rhétorique unitaire et de continuer à se présenter comme le grand parti de la droite et du centre. Elle lui permet également de limiter l’influence de l’UDI : deux ou trois têtes de listes lui sont promises, alors même que la logique arithmétique devrait lui permettre d’en revendiquer quatre (sur la base d’un rapport de deux tiers à un tiers).

Enfin, la stratégie de l’UDI va à contre-courant de ses intérêts, alors même que les nouveaux rapports de force sont susceptibles de renforcer son positionnement.

Faut-il le rappeler, la montée du FN ne représente en rien un problème pour l’UDI, dont l’électorat demeure imperméable aux discours de l’extrême-droite. A l’inverse, elle est dévastatrice pour l’UMP dont le grand-écart idéologique se mesure un peu plus chaque jour.

L’UMP n’a pas d’autre choix que de radicaliser son discours pour contrer le FN, en jouant toujours plus sur sa fibre étatiste et sécuritaire. Elle s’éloigne d’un électorat centriste et de droite modérée que l’UDI a tout à fait les moyens de séduire, d’autant plus que le PS fait toujours figure de repoussoir pour une grande majorité des français.

L’UDI peut incarner ce centre et ce centre-droit libéral et moderne dont la France a besoin, à condition qu’elle s’en donne les moyens. Cela passera également par un véritable effort de renouveau idéologique.

Au-delà de ces élections régionales, c’est donc l’avenir même de l’UDI qui se reflète dans ses choix. Veut-elle être un équivalent de centre-droit du Parti Radical de Gauche, vassal docile et allié infaillible de l’UMP ayant à jamais renoncé à faire entendre sa voix, ou souhaite-t-elle réellement, sinon concurrencer, faire un jour jeu égal avec l’UMP, pour représenter l’alternative que son nouveau Président appelle de ses vœux ?

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 16:56

Pierre Choulet, 19 ans, était "un gamin comme la plupart des autres" qui n'avait jamais eu de problèmes, témoignent à l'AFP ses parents, Gérard et Marie-Agnès, dignes dans la douleur.

Gentil et plutôt réservé, ce garçon sportif adepte de vélo cross et de ballon rond a grandi avec deux demi-frères dans la maison familiale de Port-sur-Saône (Haute-Saône). Un pavillon parmi d'autres à la périphérie de cette commune paisible de 3.000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Vesoul.

Il voulait être éducateur spécialisé, mais le 22 octobre 2013, à tout juste 18 ans et après quelques mois passés à la faculté de sport de Besançon, il est parti pour la Syrie, laissant ce mot dactylographié à ses parents : "Papa, maman, je suis parti aider les Syriens et les Syriennes, mais ne vous inquiétez pas, je vous donnerai des nouvelles dès que possible. Je vous aime".

"Au début, on pensait qu'il était allé rejoindre une association humanitaire, c'était l'époque où la population syrienne était contre Bachar Al-Assad", le président syrien, raconte son père, 52 ans, ouvrier chez Eurosérum.

"Il nous envoyait des mails, mais il ne nous a jamais parlé de combats. Il disait qu'il s'occupait d'enfants syriens, qu'il leur apprenait à jouer au foot", se souviennent ses parents.

Mais ils avaient fini par comprendre que leur fils avait probablement rejoint un groupe jihadiste. Et se demandaient si un jour, ils ne le découvriraient pas "les armes à la main sur internet". Ce fut pire.

Vendredi, le groupe Etat islamique (EI) a annoncé que "Abou-Talha al-Faransi", passé en Irak, était décédé dans une attaque menée à l'aide d'un camion piégé contre une caserne de miliciens chiites près de la base militaire de Speicher, dans la province de Salaheddine (centre), à 160 km de Bagdad.

Sur internet "j'ai tout de suite reconnu mon fils, ça a été un choc", confie Marie-Agnès, une aide-soignante aux cheveux bruns et bouclés, âgée de 54 ans.

"De mon garçon, un ange, ils ont fait un monstre", lâche-t-elle.

- 'Sans haine' -

Son fils a commencé à changer lorsqu'il était en 1ère, au lycée Édouard Belin de Vesoul. Les notes de Pierre, qui avait jusqu'alors toujours été bon élève, ont baissé. Il s'est laissé pousser le bouc et a commencé à changer de tenue vestimentaire.

C'est à cette époque aussi que, catholique par baptême, il a dû se convertir à l'islam, bien qu'il ait peu abordé le sujet avec ses parents. A son père qui cherche à le mettre en garde, il répond: "Ne t'inquiètes pas, tu as une mauvaise image de l'islam".

"On ne sait pas comment il a été endoctriné. Il avait 17 ans, on pensait qu'il faisait juste sa crise d'adolescence, qu'il avait besoin de se démarquer de nous et que ça lui passerait", dit le père de famille, les yeux tristes.

"À l'époque, on ne parlait pas encore des départs pour le jihad et l'ampleur médiatique n'était pas la même qu'aujourd'hui", souligne Gérard Choulet, qui aurait aimé avoir un "numéro Vert à appeler" pour faire face à la radicalisation de son garçon.

"Il a sûrement fait une mauvaise rencontre à Vesoul, au mauvais moment... Ces gens sont très doués pour chambouler un esprit", note son père qui se dit "démuni" mais "sans haine" face à l'acte "horrible" perpétré par Pierre Choulet: "C'est un geste incompréhensible, déjà quand c'est un inconnu qui le fait, alors quand c'est votre propre fils..."

Pierre Choulet, 19 ans, était "un gamin comme la plupart des autres" qui n'avait jamais eu de problèmes, témoignent à l'AFP ses parents, Gérard et Marie-Agnès, dignes dans la douleur.

Gentil et plutôt réservé, ce garçon sportif adepte de vélo cross et de ballon rond a grandi avec deux demi-frères dans la maison familiale de Port-sur-Saône (Haute-Saône). Un pavillon parmi d'autres à la périphérie de cette commune paisible de 3.000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Vesoul.

Il voulait être éducateur spécialisé, mais le 22 octobre 2013, à tout juste 18 ans et après quelques mois passés à la faculté de sport de Besançon, il est parti pour la Syrie, laissant ce mot dactylographié à ses parents : "Papa, maman, je suis parti aider les Syriens et les Syriennes, mais ne vous inquiétez pas, je vous donnerai des nouvelles dès que possible. Je vous aime".

"Au début, on pensait qu'il était allé rejoindre une association humanitaire, c'était l'époque où la population syrienne était contre Bachar Al-Assad", le président syrien, raconte son père, 52 ans, ouvrier chez Eurosérum.

"Il nous envoyait des mails, mais il ne nous a jamais parlé de combats. Il disait qu'il s'occupait d'enfants syriens, qu'il leur apprenait à jouer au foot", se souviennent ses parents.

Mais ils avaient fini par comprendre que leur fils avait probablement rejoint un groupe jihadiste. Et se demandaient si un jour, ils ne le découvriraient pas "les armes à la main sur internet". Ce fut pire.

Vendredi, le groupe Etat islamique (EI) a annoncé que "Abou-Talha al-Faransi", passé en Irak, était décédé dans une attaque menée à l'aide d'un camion piégé contre une caserne de miliciens chiites près de la base militaire de Speicher, dans la province de Salaheddine (centre), à 160 km de Bagdad.

Sur internet "j'ai tout de suite reconnu mon fils, ça a été un choc", confie Marie-Agnès, une aide-soignante aux cheveux bruns et bouclés, âgée de 54 ans.

"De mon garçon, un ange, ils ont fait un monstre", lâche-t-elle.

- 'Sans haine' -

Son fils a commencé à changer lorsqu'il était en 1ère, au lycée Édouard Belin de Vesoul. Les notes de Pierre, qui avait jusqu'alors toujours été bon élève, ont baissé. Il s'est laissé pousser le bouc et a commencé à changer de tenue vestimentaire.

C'est à cette époque aussi que, catholique par baptême, il a dû se convertir à l'islam, bien qu'il ait peu abordé le sujet avec ses parents. A son père qui cherche à le mettre en garde, il répond: "Ne t'inquiètes pas, tu as une mauvaise image de l'islam".

"On ne sait pas comment il a été endoctriné. Il avait 17 ans, on pensait qu'il faisait juste sa crise d'adolescence, qu'il avait besoin de se démarquer de nous et que ça lui passerait", dit le père de famille, les yeux tristes.

"À l'époque, on ne parlait pas encore des départs pour le jihad et l'ampleur médiatique n'était pas la même qu'aujourd'hui", souligne Gérard Choulet, qui aurait aimé avoir un "numéro Vert à appeler" pour faire face à la radicalisation de son garçon.

"Il a sûrement fait une mauvaise rencontre à Vesoul, au mauvais moment... Ces gens sont très doués pour chambouler un esprit", note son père qui se dit "démuni" mais "sans haine" face à l'acte "horrible" perpétré par Pierre Choulet: "C'est un geste incompréhensible, déjà quand c'est un inconnu qui le fait, alors quand c'est votre propre fils..."

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 14:24

Fusillade à Charlie Hebdo : le Parti Radical horrifié appelle à l'unité nationale

L'attentat qui a eu lieu dans les locaux de Charlie Hebdo, a touché la France en plein cœur. Les radicaux font part de leur horreur face à cet acte inqualifiable et barbare en étant absolument déterminés à ne pas céder aux terroristes.

Face à cette situation, les Français doivent faire preuve d'une solidarité sans faille pour défendre les valeurs qui sont les nôtres : la liberté d'expression et la laïcité. Ils doivent également, dans un esprit d'union nationale, soutenir la fermeté et l'intransigeance de l’État face au terrorisme.

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