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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 02:38

La candidature de Jean Sarkozy à la Présidence de l’ EPAD qui devait voir aujourd’hui son premier acte a, durant les quinze derniers jours, provoquée un tollé (en dénonçant une candidature scandaleuse et népotique) au sein de l'opposition et parfois  semé une certaine gêne   dans les rangs de la majorité présidentielle.

Hier soir, dans le  journal de 20 H de France 2, Jean Sarkozy a annoncé son retrait de la course à la présidence de l’EPAD (Etablissement public d'aménagement de La Défense). En précisant, «Je serai candidat au poste d'administrateur de l'EPAD, mais si je suis élu, je ne briguerai pas la présidence » mettant ainsi un terme à toute polémique.

Cette décision qu’il a « pris seul » et qu’il « assume seul».  s’appuie sur :

-       un constat, l’orchestration d’une "campagne de manipulation et de désinformation",

-       une volonté de transparence « Je n'accepte pas que ce soupçon de favori, de passe-droit ou de traitement de faveur puisse peser",

-       une intégrité «  Je ne veux pas d'une victoire qui porte le poids d'un tel soupçon ».

Il est communément admis qu’il faut apprendre pour comprendre et comprendre pour agir. Force est de constater  que  Jean Sarkozy  en a fait, hier soir, la démonstration. 

D’une part, il a signifié a ceux qui l'ont «attaqué», «n'avoir aucune amertume» en précisant que «les critiques font partie du combat politique »et qu’il avait « beaucoup appris de cette épreuve».

D’autre part, il a affirmé qu’il avait « un choix de raison qui n'altère en rien ma passion de l'engagement politique» et que cette dernière « ne va pas faiblir ».

 

Dans les prochaines heures, le choix  de Jean Sarkozy  va sans nul doute suscité de multiples réactions.

En ce qui me concerne, je suis persuadé que Jean Sarkozy, par le choix qu’il a fait et la décision qu’il a prise,  a fait la démonstration, tant a ceux qui le soutenaient qu’a ces détracteurs, qu’il possédait un sens de l’écoute une capacité d’analyse  et par la même une maturité politique que certains doivent lui enviaient.

Enfin et pour conclure, j’estime que les élections se "jouent"  sur le terrain des idées, des propositions et du débat, et non sur les attaques personnelles ou spécieuses qui n’ont que peu  ou prou  d’intérêt dans la construction d’une société juste et solidaire

 

                                                                Jean-Loup DUJARDIN

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