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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 18:15

Pour son premier rassemblement officiel, l'UDI a attiré plus de 3 000 personnes.

Jean-Louis Borloo l'avait promis depuis de nombreuses semaines. En coulisses, les amis de l'ex-ministre y croyaient dur comme fer. "Vous verrez, l'UDI va attirer des milliers de personnes lors du premier rassemblement et cela va grimper par la suite. Borloo a une grande capacité de séduction" expliquait un de ses proches la semaine passée. Et force est de reconnaître que l'ancien maire de Valenciennes ne s'est pas trompé. Il a su rassembler. Ainsi, Simone Veil, Hervé Morin, François Sauvadet, Maurice Leroy, Michel Mercier, Jean-Marie Bockel ou encore Chantal Jouanno trônaient au premier rang de la Mutualité remplie par plus de 3 000 personnes.Valéry Giscard d'Estaing a également adoubé l'UDI. Un bon point pour Jean-Louis Borloo.

Et l'ex-ministre de l'Ecologie n'a pas caché son ambition de faire de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) "l'UDF du XXIe siècle" et "le premier parti de France". "L'UDI est née, c'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent une France ouverte sur l'Europe, le monde, pour les libertés et l'humanisme", a-t-il dit dans son discours de clôture. L'objectif est clair : avoir le leadership au centre face au MoDem mais aussi de prendre le pas sur l'UMP. Faire de ce nouveau parti, une "coalition gagnante".

Des ambitions qui ont suscité une certaine ironie chez le partenaire UMP. Son patron Jean-François Copé a mis en garde contre la tentation de l'UDI de vouloir "se faire plus grosse que le boeuf", comme la grenouille de la fable de La Fontaine. Dans la salle et sur scène, les anciens ministres voisinaient avec des parlementaires, eurodéputés et élus locaux des sept mouvements co-fondateurs de l'UDI, dont le Parti radical et le Nouveau centre. Le MoDem était représenté par le sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe. Le commissaire européen Michel Barnier et l'ancien ministre de l'Economie Thierry Breton étaient aussi venus.

Evoquant les perspectives électorales de l'UDI, Jean-Louis Borloo a expliqué que son parti devait se préparer à gouverner car "nul ne connaît le jour et l'heure". Il a quelques jours, il avait même envisagé une possible dissolution de l'Assemblée par un pouvoir socialiste à bout de souffle avant 2017 suivie d'une victoire de l'UDI lors de législatives anticipées. De la politique fiction mais dimanche à la Mutualité, on voulait croire à ce "rêve" prémonitoire.

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