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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 07:16



AFP et lepoint.fr...


François Fillon a critiqué mardi les négociations à gauche pour constituer les listes du second tour des régionales, opposant leurs "tractations" au "projet cohérent" de sa majorité.


"Comme nous l'avions prévu, aujourd'hui c'est le tour des tractations à gauche alors que depuis lundi matin à la première heure l'ensemble des listes de la majorité présidentielle ont repris le chemin du combat, de la conviction des électeurs", a déclaré le Premier ministre à l'issue d'une réunion du comité de la majorité en présence de tous les responsables des partis qui la composent.


"Au moment où le Parti socialiste et les Verts sont en train de se partager des vice-présidences, des présidences de commission et les voitures de fonction, nous nous sommes des militants qui allons jusqu'à la dernière minute arpenter le territoire national", a aussi dit M. Fillon.


"Ce n'est pas neutre. Pour les Français ça veut dire que dans chaque région il y a des équipes cohérentes autour de leaders mis en place il y a des semaines, autour d'un projet cohérent, et de l'autre côté il y a une immense incertitude", a-t-il poursuivi.


Selon lui, malgré le mauvais score de la majorité au premier tour, "dans toutes les régions, il y a des possibilités de gagner".

"Nous nous battons et nous faisons en sorte que la gauche ait moins de régions qu'en 2004. Nous n'avons quasiment rien à perdre et tout à gagner", a-t-il estimé ajoutant: "le changement c'est nous qui l'incarnons".


"Comme tous les sondages le montrent, une immense majorité des électeurs d'Europe Ecologie ne souhaitent pas d'accord avec les socialistes et donc il est inutile de faire de l'arithmétique pour prévoir le second tour des élections", a-t-il avancé.


Et le Premier ministre de citer quelques exemples des désaccords qui persisteront selon lui à l'issue du second tour: sur un grand aéroport à Nantes, sur les contournements de Strasbourg et de Saint-Etienne et sur le projet de fusion nucléaire Iter en Paca.


Il a également critiqué l'appel de Martine Aubry à battre la droite en Languedoc-Roussillon : "c'est finalement tout pour la victoire, il n'y a plus de réflexion autour de la morale et de l'éthique. Il faut battre la droite, il faut donc élire Georges Frêche".


Comme dans tous ses discours de meeting, le Premier ministre s'en est pris à la volonté de la patronne du PS de "faire des régions des contre-pouvoirs, des bastions de la résistance au changement voulu par les Français, au moment où la situation de notre pays est la plus fragile".

"On a vraiment besoin de la synergie entre les régions et l'action du gouvernement", a-t-il jugé.

AFP

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