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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 05:43

Le symbole n'a pas gêner plus que ça Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, et, au-delà, le gouvernement dans son ensemble.

Le fait que les enseignants du public et du privé aient manifesté en rangs serrés pour exiger "zéro retrait d'emploi pour la rentrée 2012" a été rangé au rayon d'un classique évènement sismique de ces ingérables syndicats de l'Education nationale. Luc Chatel a fait ses comptes : 28% des enseignants dans le 1er degré et 22% dans le 2d degré en grève, pas de quoi déclencher la balise de détresse. "C'est moins que l'année dernière lors du premier mouvement de contestation en septembre" a indiqué le ministre le 27 septembre en fin  d'après-midi sur France-Info.

Selon lui, "il y a bien eu une mobilisation mais elle n'est pas inédite ". La mobilisation syndicale n'atteindra donc pas la détermination gouvernementale. Chatel, toujours sur France Info, estime que "la politique que nous portons aujourd'hui, c'est une politique qui vise à apporter une réponse à chaque élève ".

A ses yeux, le nombre de profs  " n'est pas le sujet majeur aujourd'hui dans l'Education nationale". Il a confirmé la suppression de 14.000 postes à la rentrée 2012. "Nous ne remplacerons pas la moitié des enseignants qui sont partis à la retraite". Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, soutient les grévistes, fustigeant "le mépris" opposé par le ministre.

Une chose est certaine : la politique éducative française sera au cœur de la prochaine élection présidentielle.

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