Si son application a permis une détente relative du coût de cette énergie ces derniers mois, le groupe UDI tient à rappeler que les baisses résiduelles intervenues depuis le mois de février compensent à peine la hausse de 2,4% intervenue en janvier, malgré l’application de la nouvelle formule présentée aujourd’hui comme une réforme majeure par le Gouvernement.
Ce dernier s’est donc contenté d’une réforme a minima qui ne règle pas le problème de fond : celui de la connexion du prix du gaz sur les cours du pétrole.
En effet, cette indexation qui date des années 70 n’a plus aucune pertinence aujourd’hui à l’heure où le cours du pétrole ne cesse d’augmenter, tandis que celui du gaz est historiquement bas.
En n’augmentant que de 10 % le poids des prix de marché du gaz dans la formule tarifaire, le prix du gaz reste dépendant à plus de 60 % de celui des cours du pétrole. Nul doute que les tarifs réglementés s’envoleront de nouveau dès que les prix du baril augmenteront significativement sur les marchés.
Il est donc grand temps de déconnecter totalement le prix du gaz de celui du pétrole, comme ne cesse de le demander le groupe UDI depuis un an, notamment à travers l’examen d’une proposition de loi rejetée par le Gouvernement le 22 novembre dernier.
Le groupe UDI le réaffirme avec force : le gaz doit être facturé au prix du gaz !
A défaut, la seule vertu de la réforme de ce matin sera de permettre de lisser mensuellement les hausses du prix du gaz (au lieu d’augmentation trimestrielles), ce qui n’aura pas le moindre impact sur le pouvoir d’achat des ménages.
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