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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 23:59

Anthony Atkinson est une des principales autorités mondiales dans le domaine de la répartition des revenus, de l'analyse de la pauvreté et de l'économie publique. Dans un entretien paru en novembre dans Objectif Méditerranée, magazine économique en région Paca, il assure qu'en dehors des pays émergents, les inégalités de revenus persistent aujourd'hui.

La crise de 2008 n'a pas changé la donne, les pauvres étant plus exposés que les riches. Pour remédier à ces écarts croissants, il propose la création d'une allocation universelle pour les enfants qui pourrait diminuer de moitié leur pauvreté dans le groupe EU (15 pays) si elle était rapidement adoptée.

La première étape devrait être l'établissement d'un revenu européen minimum pour les enfants, garanti par chacun des États membres pour ses citoyens. Chaque Etat membre de l'UE serait obligé de garantir de façon inconditionnelle à chaque enfant une allocation universelle, définie à partir d'un pourcentage du revenu médian national équivalent (et si possible, dépendant de l'âge).

Son implémentation serait du ressort des États Membres, qui pourraient employer des instruments différents. Cette allocation universelle pourrait avoir la forme d'allocations familiales, de réductions fiscales, de crédits d'impôt, d'avantages en nature ou d'avantages fournis par l'employeur », assure-t-il dans les colonnes du journal.

A l'heure où le gouvernement se dit sensible à la question de la cohésion sociale, au moment où le G 20 est présidé par Nicolas Sarkozy, une telle initiative aurait l'avantage de mettre en valeur la capacité d'initiative (d'utopie, diraient les sceptiques) des chefs d'Etat.

Dans un monde en crise, il est temps de détonner, de chercher des solutions hors des sentiers battus. La voie tracée par Atkinson a de plus le mérite de redonner de la dignité à la médiation politique pour changer de monde

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 20:18

En France, 150 000 personnes sont infectées par le virus du sida et on estime que parmi elles, 50 000 ne le savent pas, la plupart du temps parce qu'elles ne se pensent pas exposées au VIH.

Sur le plan collectif, ces personnes contribuent, de fait, aux 7 000 nouvelles contaminations annuelles et, sur le plan individuel, elles ne peuvent pas bénéficier de traitements particulièrement efficaces. Par ailleurs, près du tiers des diagnostics interviennent à un stade de sida et/ou de perte d'immunité avancé : les personnes dépistées le sont trop tardivement, entraînant une perte de chances thérapeutiques. Or aujourd'hui, si vivre avec le VIH reste difficile, le suivi médical s'est amélioré et permet désormais d'être soigné tout en ayant la possibilité de préserver une vie sociale et familiale. 

Partant de ce constat, la campagne d'information conçue par l'Inpes et le ministère en charge de la Santé à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2010, vise à inciter toute la population des 15-70 ans, en dehors de toute notion d'exposition à un risque particulier de contamination, à se faire dépister afin de bénéficier au plus vite d'une prise en charge et de traitements.


L'enjeu est immense : il consiste, pour banaliser la démarche de dépistage, à faire en sorte que les mentalités avancent aussi vite que les thérapeutiques. Ce qui n'est pas le cas depuis 30 ans.

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 06:24

Dans son dernier rapport annuel, Dominique Versini, défenseure des enfants, met en évidence les menaces qui pèsent sur la sco la rité des enfants issus de familles précaires : risque de sur poids mul ti plié par trois, inéga lité dans l'accès aux soins, exposition plus impor­tante à des maladies comme le saturnisme...

Sans surprise, elle pointe « l'incidence indiscutable (ndlr, de la précarité) sur le parcours scolaire des enfants », les enseignants ayant du mal à adapter les méthodes pédagogiques face à de telles difficultés sociales.

Ce constat n'est pas nouveau et, de façon epsilon, a donné lieu à des dispositifs encourageants, comme le précise Dominique Versini : « De nou veaux moyens ont été mis en place pour aider les élèves des établis se ments des zones sensibles (aides aux devoirs, ate liers cultu­rels, tutorats, etc) permet tant de les mobiliser et de favoriser le travail en équipe et la proxi­mité avec les parents »

 Dans les écoles où une telle prise de conscience a eu lieu, « les résultats sont positifs et le décrochage scolaire diminue ». La défenseure des enfants invite l'Etat à faire des établissements scolaires des« lieux ressources », d'y promouvoir « le travail en équipes et en réseaux pluridisciplinaires, le tutorat et le parrainage étudiant », d'y « indivi­dualiser l'enseignement », et de mettre enfin en œuvre le chantier d'une mixité sociale raisonnée, seul horizon crédible d'un vivre ensemble harmonisé.

Une question reste en suspens : dans une époque sensible au discours populiste, quel gouvernement aura le courage de promouvoir de telles idées humanistes ?

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 06:20

Il est sûrement trop tôt pour juger le style de Maurice Leroy. Ou plutôt, si tel devait être le cas, nous ne manquerions pas d'identifier une relative discrétion.

Cette caractéristique ne dit rien de ce que sera la marque de son action.

Un simple ministre relais dans un gouvernement de combat électoral où la politique de la ville n'occupera qu'une place minimale ?

Un ministre actif, fin connaisseur des banlieues, conscient de la profondeur de la faille sociale du pays ?

L'appel à la continuité de François Fillon laisse augurer d'un ministère de transition, sans éclat, sans interpellation en direction du je m'en fichisme technocratique. La continuité est une vertu cardinale lorsque le chemin tracé débouche sur de grands horizons.

Là, nous en sommes loin, le gouvernement  persévérant, presque génétiquement ( la droitisation étant passée par la )  dans sa croyance que la politique de la ville ne nécessite pas de grandes embardées dérogatoires face à un droit commun omnipotent et droit dans ses bottes qui aujourd'hui n'est plus en correspondance avec la réalité du terrain.

Dire de la politique de la ville qu'elle est plus de "gauche" que de droite relève tout semble du bon sens, même si la gauche (Parti Socialiste and co)  a plus que souvent déçu les attentes tant des acteurs de terrain que de la population. Nous risquons donc de vivre dans un état stagnant jusqu'en 2012 en attendant que le débat présidentiel affermisse des positions plus claires.

La politique de la ville, qui a trop attendue, devra encore puiser dans ses ressources de patience pour espérer l'émergence d'un corpus robuste et clairement identifiable (péréquation fiscale, soutien massif aux associations, révolution dans l'approche éducative, plan emploi massif, etc.).

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 03:59

 

Le Conseil Politique National de La Gauche Moderne s'est tenu autour de Jean-Marie Bockel, samedi 27 novembre.

Il a examiné la situation politique française après le remaniement ministériel et envisagé les élections cantonales de 2011.

À l'heure ou tant de français souffrent de la crise économique dont ils craignent de nouveaux rebondissements, que les crises monétaires, en Irlande et ailleurs en Europe  leur semblent présager, à l'heure où tant de français perdent confiance dans les politiques, majorité ou opposition pour trouver une issue à leurs difficiles problèmes de tous les jours, la responsabilité de la majorité est immense.

Les Français attendent de nous les reformes indispensables au retour de la prospérité, mais ils attendent aussi qu'elles fassent preuve de l'indispensable esprit de justice sans lequel il est vain de penser réussir et qu'ils ne ressentent pas encore assez. De là dépendra qu'ils nous manifestent à nouveau, lors des prochaines échéances électorales, la confiance qu'ils nous ont déjà manifestée.

La Gauche moderne prendra toute sa place dans la bataille politique. Elle fera dans les prochaines semaines des propositions innovantes pour permettre à la majorité de s'engager plus clairement dans la voie de la réforme juste.

Le Conseil Politique National a donné mandat au Comité permanent de publier dans le courant du mois de décembre la première liste de ses candidats aux élections cantonales.

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 02:58

 La Gauche Moderne partage avec le Premier Ministre l’idée que le pacte républicain est désormais fragile.

 

Elle a pris bonne note des mesures que son gouvernement compte prendre pour mettre en œuvre la feuille de route donnée par le Président de la République, aux fins de renforcer ce pacte. Car il faut agir à la fois en direction de l’emploi des jeunes et des seniors, en faveur de nos concitoyens en état de dépendance et sur l’ensemble des problèmes de la sécurité sociale.

 

Quant à la fiscalité, et le Premier Ministre a été jusqu’à appeler à une véritable  « révolution fiscale », pour nous il ne s’agit pas seulement de trouver des recettes et de diminuer des déficits, mais bien de renforcer la justice sociale, pour plus de cohésion nationale.

 

La Gauche Moderne saura rester vigilante sur la mise en œuvre effective de ces mesures, et, comme il ne s’agit pas seulement de gestion, elle fera des propositions pour se situer en avant des projets du gouvernement. La situation de la nation impose en effet à l’aile gauche de la majorité toute entière, à nos amis radicaux et à ceux du Nouveau Centre, le devoir d’être très actifs dans les débats qui sont devant nous.

 

 

 

 

 

Jean-Marie Bockel

Président de La Gauche Moderne

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 07:02

Dés le lendemain,  du remaniement  gouvernemental, se réunissait le Bureau National Politique de La Gauche Moderne qui décidait la tenue du Conseil Politique de La Gauche Moderne

 

Si, certes ce conseil  aura a cœur d’analyser la situation en partant du communiqué de presse de Jean-Marie BOCKEL publié sur notre site à savoir

 

"De toute évidence, le marquage à droite du nouveau gouvernement est le fait politique majeur du remaniement. Dans ces conditions La Gauche Moderne, que j’y représentais, pas plus que les autres courants ou personnalités, tels Jean-Louis Borloo ou Hervé Morin, n’y avaient plus leur place.

La dynamique de l’ouverture a laissé la place au repli sur un seul des courants historiques de la majorité.

On pouvait espérer, après trois ans et demi de participation loyale et engagée, à une politique de réforme - que nous avons toujours voulue la plus juste possible - parvenir à convaincre de la nécessité d’un nouvel élan tourné vers la cohésion sociale du pays, qui passe par la justice sociale.

La période qui s’ouvre va donner à La Gauche Moderne un nouvel espace au sein de la majorité présidentielle, une expression plus libre pour faire des propositions vigoureuses afin de continuer à mettre en œuvre les réformes dont la France a besoin, des réformes utiles, réfléchies, pérennes et justes. " 

 

Il est tout aussi évident que nombre d’entre nous expliciterons que :

 

- nous assistions depuis plusieurs mois à une "droitisation" de l' UMP, entre autre lors; des régionales, sur le débat sécuritaire, etc.,

- la majorité se doit être diverses en ayant des composantes multiples, 

- les Français l’avaient  manifestés clairement et de manière évidente le 21 Mars 2010, lors des municipales et des Européennes,

- aujourd’hui, la page de l’ouverture est désormais tournée , qu'une majorité monolithique en  sera d'autant plus fragilisée,

- La Gauche Moderne, représentait l’aile gauche de la Majorité Présidentielle et portait des valeurs différentes de celles de l’UMP, nos concitoyens le savaient et nous l’exprimaient régulièrement,

- La Gauche Moderne, à une préoccupation forte quant au respect des grands équilibres sociaux. Ce qui, lui fait dire que les réforme sont nécessaires mais qu'elles se doivent d'être utiles, cohérentes et justes, et que rien ne serait pire, que de donner l’impression aux Français que pour des raisons idéologiques, à des fins de « marquage politique », on veuille imposer des réformes à tous dont le poids ne pèserait pas sur chacun.

 

 

Ces réflexions, analyses s’appuierons,  sans nul doute, sur des thématiques fortes qui sont, pour moi,  les points forts et spécifique de l’identité  de La Gauche Moderne en faisant des propositions concrètes, réalistes mais ambitieuses sur des sujets tels que :

·     Relancer l’ascenseur social en transformant  l’école et la formation continue pour, pour redonner à chacun la possibilité de progresser selon ses potentialités et mérites ,

·     Lutter contre la délinquance dans son ensemble en  renforçant les actions de prévention des processus de développement des comportements asociaux afin  de garantir la sécurité pour tous et chacun,

·     Déployer la « flexisécurité » pour développer l’emploi tout en renforçant l’accompagnement des salariés ;

      ·      Renforcer la lutte contre l’exclusion sociale , la ségrégation urbaine et la     grande pauvreté, et ce, sans tomber dans les mécanismes de la bonne conscience , de l’angélisme qui enferment plus qu’ils ne permettent aux personnes en difficultés de sortir des processus d’exclusion.

 

 

 

De plus, Le Conseil National abordera également les actions à mener dans les prochains mois, élections cantonales de mars 2011, réflexions sur les grands dossiers politiques à venir, réflexion sur un futur congrès, la vie des régions.

Autant de sujets d'importance, pour lesquels les fédérations  seront mises à contribution.

Jean-loup Dujardin

 

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 07:27

Bien sûr, certains journaux ont foncé droit dans la caricature, pointant le racisme ordinaire des parents du collège de Craon, en Mayenne, peu tolérants à l'égard des jeunes venus de banlieue francilienne dans le cadre d'un Etablissement de réinsertion scolaire (ERS) bien mal ficelé.

Ces jeunes ont semé une pagaille monstre dans un établissement pas calibré pour un tel désordre et les parents auraient du danser la farandole en invitant une vingtaine de jeunes supplémentaires à ces débordements festifs. C'est si simple finalement de juger de loin, devant sa télé, arrimé à de fortes convictions humanistes. L'ERS est une excellente idée, proposée et mise en œuvre par le Président de la République.

La mixité sociale et scolaire relève d'une nécessité (c'est basique mais rappelons-le, une société ne peut vivre durablement scindée, séquencée territorialement). Mais l'ERS a été mis en place en dépit du bon sens. Comment imaginer que des gamins aux abois, biberonnés à Sky Rock, virilement scotchés au rap et aux rapports de force de la rue, découvrent, par le pur enchantement d'un déplacement géographique, les plaisirs de la connaissance.

Ce rousseauisme pathétique ne peut déboucher que sur le clash auquel nous avons assisté et il relève même, disons-le, d'une grave faute professionnelle.

Ces ERS ne doivent prendre en compte pas plus de quatre à cinq élèves, ainsi moins happés par les effets de bande, encadrés par un personnel de qualité. Un encadrement à la finlandaise, en quelque sorte, où il ne s'agit pas de faire naître des Einstein de chaque classe mais des adultes responsables et assumés comme tels. En fait, la présentation caricaturale des parents de Craon est tout autre

Après longues conversations (on peut comprendre leur traumatisme et dénier cette peur encourage la perte de citoyenneté), les dits parents ont accepté le beau concept de l'ERS et les termes du principal sont remarquables de sagesse, de raison, d'idéal.

Neuf élèves de quartiers difficiles resteront sur place beaucoup trop à mes yeux, quatre à cinq étant sans doute une jauge bien plus tolérable. Pour sauver notre société de son morcellement identitaire, nous n'aurons pas d'autre choix que d'aller vers ce type d'expérience.

Mais, de grâce, évitons les erreurs monumentales de Craon, les stigmatisations rapides de parents légitimement apeurés pour leurs enfants et donnons aux jeunes les moyens concrets de saisir la chance de sortir de l'impasse.


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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 00:00

Y aura-t-il des produits équitables à Noël ? La question est provocatrice bien sûr, mais l'environnement du commerce équitable a beaucoup changé en 2010.

En France, la régulation du secteur est en route, avec la reconnaissance qui sera accordée ou non aux acteurs du secteur par la Commission nationale du commerce équitable, mise en place cette année. Mais des grands bouleversements seraient étonnants. Bien plus préoccupant pour le commerce équitable est le contexte international haussier du prix des matières premières. Sur deux produits emblématiques, le café et le coton, les prix d'achat conventionnel rattrapent ceux du commerce équitable.

Pourtant rassemblés par l'association Max Havelaar à la Mairie de Paris au début du mois, des fabricants français de textile équitable se sont demandé si face à la hausse des prix du coton conventionnel, les cotonculteurs ne seraient pas tentés de délaisser le coton équitable. Joaquim Munoz, directeur de Max Havelaar France pense que le risque est faible dans la mesure où l'équité n'est pas qu'une affaire de tarif, mais aussi de qualité, de proximité et de lien direct ; par ailleurs, la prime de développement reste un avantage comparatif important pour augmenter les revenus des producteurs.

Pour le représentant du Mouvement bio malien, le commerce équitable est un partenariat. Comme les importateurs de coton ont aidé les agriculteurs à pérenniser leur activité, ces derniers tiennent à maintenir leurs relations commerciales. En Afrique et en Asie, près de 100 000 personnes cultivent du coton équitable.

Encore plus nombreux sont ceux qui travaillent les plants de café sur d'autres continents. Depuis plus d'un an, les cours du café grimpent très vite, trop vite pour le commerce équitable. C'est ce qu'ont rappelé les participants fin octobre à la Journée internationale de l'alimentation. Pour Anne-Françoise Taisne, présidente du CFSI, la hausse des prix est un nouveau défi pour le commerce équitable. Elle pense qu'il faut dorénavant présenter le commerce équitable comme une vraie alternative au commerce international.

Pour Frans Van der Hoff, un des initiateurs de l'idée, il faut continuer à trouver d'autres sources de revenus pour les petits producteurs, si les consommateurs, effrayés par les tarifs, s'écartent du commerce équitable.

Le commerce équitable va-t-il continuer à peser pour changer les règles du commerce ?

Gageons le !!!

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 01:56

Evincée du gouvernement Fillon II, Fadela Amara, a affirmé, dimanche, dans un communiqué avoir "pu mesurer" à son poste de secrétaire d'État à la Ville depuis 2007, "les limites que constitue le poids de l'inertie et du sectarisme". "À maintes reprises, je me suis exprimée avec force, et tout récemment de manière lapidaire, pour faire comprendre l'urgence de la justice sociale, tant attendue par les couches populaires", écrit Fadela Amara, qui avait clairement opté fin octobre pour Jean-Louis Borloo au poste de Matignon.

"Désormais, le temps ministériel est fini", ajoute l'ancienne secrétaire d'État.

"Cette belle expérience m'a enrichie et convaincue de l'utilité et de la capacité de la puissance publique pour changer la vie des gens." "Mais, poursuit-elle, j'ai pu également mesurer les limites que constitue le poids de l'inertie et du sectarisme".

"Aujourd'hui, le temps militant commence. C'est en femme libre que je continue à me battre pour la République et les valeurs qui m'animent, les valeurs de justice, d'égalité, de fraternité et de laïcité", conclut Fadela Amara.

Dans cet modeste Billet, nous avons toujours pensé que  Fadela Amara serait confrontée en permanence aux inclinaisons droitières du gouvernement.

Nous répéterons toujours la même chose : la politique de la ville est une affaire d'Etat et non une action cosmétique pour aider à la marge les quartiers en difficulté.

Il appartient désormais à Maurice Leroy de nous contredire mais le profil de l'élu paraît si peu compatible avec la fonction qu'un immense scepticisme nous envahit (même si en son temps nous avons eu l'occasion de"travailler" avec lui en les Hauts de seine), dont nous espérons grandement nous tromper.

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